La perte de cheveux touche un grand nombre de personnes, hommes comme femmes, à différents stades de leur vie. Si la greffe capillaire constitue une solution chirurgicale efficace, de nombreux patients se demandent s’il existe des traitements non chirurgicaux qui peuvent retarder, freiner, voire inverser le processus de chute capillaire. Ces approches peuvent-elles être considérées comme de véritables alternatives ou doivent-elles être vues comme des compléments à la greffe ?
Les traitements médicamenteux
Deux molécules sont largement reconnues pour leur efficacité contre l’alopécie androgénétique :
- Le minoxidil : traitement topique à appliquer sur le cuir chevelu. Il stimule la circulation sanguine, prolonge la phase anagène (de croissance) du cycle capillaire, et peut redonner de la densité aux zones clairsemées.
- Le finastéride : médicament oral (principalement prescrit aux hommes) qui agit en inhibant la 5-alpha réductase, enzyme responsable de la conversion de la testostérone en DHT, l’hormone responsable de la miniaturisation des follicules pileux.
Ces traitements sont généralement bien tolérés, mais ils doivent être suivis sur le long terme pour maintenir leurs effets. Une interruption entraîne souvent une reprise de la chute capillaire.
Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes)
Le traitement PRP consiste à prélever le sang du patient, à le centrifuger pour en isoler le plasma riche en plaquettes, puis à injecter ce concentré dans le cuir chevelu. Les facteurs de croissance présents dans les plaquettes stimulent la régénération des follicules et peuvent relancer la croissance des cheveux endormis.
Le PRP est idéal pour les personnes en début de chute capillaire ou comme complément à une greffe, pour améliorer la repousse et renforcer les cheveux existants. Les séances sont rapides, peu douloureuses, et ne nécessitent pas d’arrêt d’activité.
La luminothérapie (thérapie LED / laser basse fréquence)
La luminothérapie repose sur l’utilisation de diodes émettant une lumière rouge à basse intensité (entre 630 et 670 nm) qui stimule l’activité cellulaire des follicules pileux. Elle agit en améliorant la microcirculation sanguine, en stimulant la production d’ATP (source d’énergie cellulaire) et en réduisant l’inflammation.
Cette technique est sans douleur, sans effet secondaire, et peut être pratiquée à domicile grâce à des casques ou bandeaux LED homologués. Pour être efficace, elle doit être utilisée de manière régulière pendant plusieurs mois.
Les compléments alimentaires
L’état nutritionnel joue un rôle clé dans la santé des cheveux. Les carences en fer, zinc, vitamine D, biotine ou acides aminés peuvent favoriser la chute. C’est pourquoi les compléments alimentaires sont souvent recommandés, notamment en période de stress, post-partum ou lors de régimes restrictifs.
On retrouve des formulations spécifiques sous forme de gélules, gummies ou ampoules buvables, qui soutiennent la croissance des cheveux et améliorent leur vitalité. Toutefois, ces compléments ne peuvent corriger une alopécie d’origine hormonale ou génétique à eux seuls.
La micropigmentation capillaire
La micropigmentation est une technique de dermopigmentation qui consiste à injecter des pigments dans le cuir chevelu afin de créer une illusion de densité ou d’effet « tête rasée ». Elle ne traite pas la chute mais permet de camoufler efficacement les zones clairsemées ou totalement dégarnies.
Cette solution est particulièrement adaptée aux patients ne souhaitant pas de chirurgie ou n’ayant pas une zone donneuse suffisante pour une greffe. Le résultat est immédiat et durable sur plusieurs années.
Le microneedling
Cette méthode consiste à réaliser des microperforations superficielles sur le cuir chevelu à l’aide d’un dermaroller ou d’un stylo électrique. Cela favorise la circulation sanguine, stimule la production de collagène et active les follicules capillaires.
Souvent combiné au PRP ou à l’application de sérums enrichis, le microneedling est une technique intéressante pour booster la repousse dans les cas de chute modérée.
Traitement non chirurgical : solution ou accompagnement ?
Les traitements non chirurgicaux présentent de nombreux avantages : ils sont peu ou pas invasifs, sans convalescence, et accessibles à un large public. Cependant, leur efficacité repose souvent sur la précocité de la prise en charge, la régularité du traitement et une approche combinée.
Ils sont particulièrement pertinents dans les cas suivants :
- En prévention, pour freiner une chute héréditaire annoncée
- En traitement de soutien, avant ou après une greffe capillaire
- En alternative esthétique, lorsque la chirurgie est contre-indiquée ou refusée
Notre approche à l’Institut Asclépios à Strasbourg
Au sein de l’Institut Asclépios à Strasbourg, nous croyons en une prise en charge globale de la perte de cheveux. Chaque patient est reçu lors d’une consultation approfondie permettant de poser un diagnostic précis, d’identifier les causes de la chute et de proposer le traitement le plus adapté : médical, chirurgical ou mixte.
Notre équipe utilise des protocoles à la pointe de la technologie et s’engage à offrir des solutions efficaces, durables et respectueuses de vos attentes esthétiques.
