Il n’est pas rare de constater une perte de cheveux plus marquée à certains moments de l’année, notamment à l’approche de l’automne ou au printemps. Cette observation, bien que fréquente, suscite souvent des interrogations. Est-ce un signe de déséquilibre capillaire, ou s’agit-il simplement d’un phénomène naturel passager ?
La réponse dépend en grande partie de la durée et de l’intensité de cette chute. Si elle est temporaire, elle s’inscrit généralement dans un cycle biologique normal. Mais dans certains cas, elle peut révéler un début d’alopécie. Il devient alors crucial de poser un diagnostic précis pour identifier les solutions adaptées — qu’il s’agisse de soins, de traitements médicaux, ou même d’une greffe capillaire dans les cas les plus avancés. Car oui, quand les cheveux ne repoussent plus comme avant, la greffe reste aujourd’hui l’approche la plus efficace et la plus naturelle pour restaurer la densité capillaire.
Comprendre le rythme naturel du cheveu
Chaque cheveu suit un cycle de vie structuré en trois grandes étapes. D’abord, la phase de croissance active, dite anagène, qui peut durer plusieurs années. Ensuite vient la phase de transition, ou catagène, beaucoup plus brève. Enfin, la phase de chute, appelée télogène, marque la fin du cycle avant le renouvellement.
À certaines périodes de l’année, davantage de cheveux entrent en phase télogène, ce qui explique une perte temporairement accrue. Ce phénomène semble particulièrement lié à des facteurs environnementaux comme la lumière du jour ou les variations hormonales induites par les saisons.
Faut-il craindre cette chute capillaire ?
La chute saisonnière, bien que perceptible, est en réalité un processus physiologique courant. Elle dure en général entre quatre et six semaines, sans altérer durablement la densité capillaire. En revanche, si la perte s’étend au-delà de deux mois, ou si l’on remarque des zones clairsemées persistantes, il est possible que l’on soit face à une alopécie d’origine différente. Dans ce cas, une évaluation médicale s’impose.
Une alopécie évolutive se distingue par une diminution progressive du volume ou une raréfaction visible des cheveux sur certaines zones. Contrairement à la chute saisonnière, les repousses ne compensent pas complètement les pertes, entraînant une dégradation de la couverture capillaire. Si c’est votre cas, il est important de ne pas attendre : des solutions existent, y compris la greffe capillaire, qui permet de repositionner durablement les follicules dans les zones dégarnies.
Pourquoi l’automne est-il particulièrement concerné ?
Plusieurs théories permettent d’expliquer la recrudescence de chutes capillaires à cette période. La diminution de la durée d’exposition à la lumière du jour pourrait influencer la sécrétion de certaines hormones impliquées dans le renouvellement cellulaire. L’exposition prolongée au soleil pendant l’été, quant à elle, génère un stress oxydatif sur les follicules, qui peut provoquer une chute différée.
Il s’agit aussi d’un cycle de renouvellement naturel observé chez de nombreux mammifères. Bien que nous ayons perdu notre pelage ancestral, notre cuir chevelu reste en partie influencé par ces mécanismes biologiques ancestraux.
Préserver la vitalité des cheveux pendant les saisons de transition
Même si ce type de chute n’a rien d’alarmant, certaines mesures peuvent aider à préserver la densité et la qualité capillaire. Une attention particulière à l’alimentation est essentielle : un apport régulier en fer, zinc, vitamines B et acides aminés favorise la santé du cheveu dès sa racine. L’usage de compléments alimentaires formulés pour renforcer la fibre capillaire peut aussi être bénéfique, à condition d’être utilisé en cure régulière.
Le soin du cuir chevelu joue également un rôle. Des gestes simples, comme les massages doux ou l’utilisation de shampooings adaptés, soutiennent la microcirculation et favorisent un bon ancrage des cheveux. Enfin, il peut être judicieux de limiter les agressions thermiques ou chimiques (sèche-cheveux à haute température, décolorations, produits irritants), notamment pendant ces périodes sensibles.
Certains traitements non invasifs, comme les séances de microneedling ou d’injections de plasma riche en plaquettes (PRP), peuvent être envisagés à titre préventif ou en accompagnement. Toutefois, lorsque ces soins ne suffisent plus à freiner la perte ou à stimuler la repousse, la greffe capillaire représente une alternative durable à considérer.
Quand demander un avis médical ?
Si vous avez l’impression que votre chute ne ralentit pas, ou si elle s’accompagne d’autres symptômes (irritation, rougeurs, perte en plaques), il est préférable de consulter un professionnel. Un bilan capillaire permettra d’en déterminer la cause exacte et de mettre en place une réponse adaptée.
L’Institut Asclépios à Strasbourg
Notre équipe prend en charge chaque situation avec attention, en tenant compte de la nature et du rythme de votre chute capillaire. Grâce à un diagnostic précis, nous pouvons différencier une chute saisonnière d’une alopécie avérée, et vous proposer un plan de traitement personnalisé.
Selon vos besoins, cela peut inclure des soins revitalisants, des traitements médicaux avancés ou des solutions plus définitives comme la greffe capillaire, aujourd’hui pratiquée de manière précise et naturelle grâce aux dernières technologies.